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Kalimantan: Derawan/Maratua Islands

Derawan et Maratua, Kalimantan

Le 09/10 à 15H

Nous sommes partis le 06 depuis Pangkalan Buun pour rejoindre l’archipel Derawan  à L’Est du Kalimantan.

Départ 7H du matin.

Vol Pangkalan Buun- Sampit : 22mn

Sampit-Banjarmasin : 35mn

Banjarmasin-Balikpapan : 45mn

On dirait presque qu’on prend le bus c’est trop drôle !

Nous avons réussi à prendre ces trois vols sans encombre malgré les retard ou avance dans les horaires (toujours prévoir des correspondances longues!!).

Pour le 4eme prévu à 18H ça se corse…

Nous arrivons à Balikpapan à 17H30 et le vol est bien annoncé. Super, 30mn, ça va s’enchaîner vite, on en a marre de cette journée sans fin ! C’était sans compter un imprévu de plus : à presque 20H, nous sommes toujours là et nous voyons s’afficher « cancelled » ! Nooooon !

A cause des fumées des nombreux feux qui brûlent partout les avions ne décollent plus ! Heureusement la compagnie a tout pris en charge et nous a tous menés à l’hôtel. Je m’attendais à un boui-boui miteux mais non, c’est la classe ! Au moins on souffle un peu. On peut se doucher et dormir même si on a aucun vêtement de rechange avec nous !

Le lendemain départ 6H pour retourner à l’aéroport. On croise les doigts pour qu’on puisse partir vite, mais non, notre vol n’aura lieu qu’à plus de 10H… Attendre, attendre, attendre pffff.

Nous sommes donc finalement arrivés à Berau dans l’Est de l’île un peu avant midi. Là nous attendait de la route et du bateau.

J’avais fait des recherches sur le net et vu qu’il y avait plusieurs hébergements sur l’île de Derawan où nous allions arriver. Je pensais qu’il serait un peu compliqué de visiter les différentes guesthouse qui je pensais étaient dispersées sur l’île ainsi j’ai tenté de réserver à l’avance. Plusieurs me semblaient sympathiques avec une préférence pour le « Derawan Fisheries » décrit sur un blog comme le meilleur hébergement et surtout le moins cher : 100 000rp (soit 7€ pour un bungalow sur l’eau avec petit dej et clim !) J’ai envoyé quatre ou cinq sms aux numéros que j’avais pu trouver sur le net pour demander les disponibilités et les prix. Une seule guesthouse m’a répondu et c’était justement le « Derawan Fisheries » ! Par contre on m’annonce 175 000rp…. bizarre… bon, par sms c’est compliqué de tenter de « négocier », je me dis donc que je verrai sur place et en plus j’ai pas vraiment d’autres choix ! Le proprio nous organise même le transport depuis l’aéroport de Berau. 500 000rp taxi + speedboat, à quatre ça me semble pas mal du tout (à deux il vaut mieux les pick-up et les slow-boat). Banco on y va.

Le chauffeur vient donc nous récupérer le 7 vers midi (heureusement j’avais pu prévenir de notre vol annulé la veille!). 2H30 de voiture (que des zig-zag au milieu de parcelles de végétation brûlées ou en train de l’être… quelle désolation cette culture d’huile de palme…). Nous arrivons à l’embarcadère de Tanjung Batu, ensuite 30mn dans un petit speed-boat (= tape cul) et enfin nous accostons au ponton devant les bungalows !

A peine descendus, alors que nous sommes sur la passerelle qui mène aux chambres, nous voyons plusieurs masses foncées dans l’eau, et découvrons trois ou quatre énormes tortues !!!! Magique ! La mer est un peu agitée et la fin du jour approche alors l’eau n’est pas super claire mais on voit bien que la couleur est turquoise, ça va être superbe… ; Les tortues mangent au fond puis remontent respirer à la surface, le lieu est idéal pour les observer.

Nous avons fait connaissance avec Hary notre hôte et découvrons nos bungalows. A première vue c’est sympa, mais ensuite nous découvrons plusieurs « hic ». Les clims font un boucan d’enfer (+ les vitres non celées qui vibrent ) et ne refroidissent quasiment pas (il y a du vent donc là ça va, mais s’il fait plus chaud?). Les serrures des portes sont fracas et ne tiennent que par un fil (à priori rarement de vols ici mais on ne sait jamais… ordi, matériel photo et cash, ça fait beaucoup). Et sinon l’ensemble est très clairement défraîchi, comme le matelas ou deux empreintes de corps sont bien incrustées dans la mousse (bonjour le dos c’est pire que dormir par terre). C’est dommage car ils sont en train de construire de nouveaux bungalows mais n’entretiennent pas les autres… la logique à l’Indonésienne ! A 100 000rp ça aurait était tout de même très intéressant, mais à près de 200 000 on se pose des questions…

Le lendemain matin, (ce matin), Antony et moi sommes partis visiter d’autres guesthouses. En effet elles ne sont pas du tout dispersées dans l’île mais toutes à 50m les unes des autres et il y en a plein ! Nous nous arrêtons après quatre ou cinq. Certaines sont clairement mieux mais le prix est de 300 000, d’autres sont moins chères mais ont toutes certains inconvénients… compliqué de décider… Puis nous voyons un ponton avec seulement deux bungalows. Aucun nom de marqué mais une dame bien sympathique nous accueille avec le sourire et nous fait visiter (ailleurs il fallait chercher les gens deux heures et ils n’étaient pas forcément « engageants »). C’est super propre, en bon état, il y a un balcon de chaque côté des bungalows ce qui est pas mal, la clim, deux belles chaises avec table sur la terrasse, ça nous fait une très bonne impression. Le prix est de 250 000 et vu que nous prendrions deux chambres, pour six nuits elle accepte de nous les faire à 200 ! Super ! Chez les autres c’était « no discount ! ». Pour 2€ de plus que chez Hary, soit 13€, ça vaut le coup. Nous nous sommes donc excusés auprès de ce dernier et avons déménagé.

Nous sommes vraiment bien et là oui pour le coup je pense que c’est le meilleur rapport qualité prix de l’île !! Si vous cherchez ces bungalows ils sont entre le « Lestari 1 » et le « Miroliz ». La dame est adorable, elle parle un peu anglais et à peine arrivés elle nous a porté du thé.

Quelques mots sur l’île maintenant. Derawan est l’île la plus connue de l’archipel du même nom (2 ou 3 îles seulement sont habitées sur les 31). Seule une moitié est réellement « utilisée » ; il y a un village dans lequel on trouve énormément d’hébergements type losmen ou guesthouse pour touristes (les prix vont de 50 000rp soit 3€ chez l’habitant à 350 000rp soit 23€ pour les plus chers des bungalows sur l’eau avec clim et TV). En plus des habitations il y pas mal de warungs sympas pour manger (environ 2€ le plat, plus cher qu’ailleurs mais raisonnable) et de petites boutiques « souvenirs ». Je dirais que même si on est perdu au bout du monde on sent bien que le filon du tourisme est exploité à fond ! Heureusement qu’on n’est pas en haute saison car si tous les hébergements étaient pleins il y aurait plus de touristes que de locaux !


C’est relativement sale malheureusement. Comme partout des papiers, des bouteilles, des emballages traînent par terre et quand la marrée descend c’est pas le top sur les « plages ». Je mets des guillemets car il n’y a pas vraiment de plage. Il y a quelques bandes de sable ça et là mais comme ce n’est pas entretenu ça ne fait pas trop envie… Nous avons fait le tour de l’île à pieds (c’est très rapide, inutile de louer les vélos qu’on vous propose!!), et il n’y a rien de bien intéressant en dehors du village. A la pointe de l’île il y a bien une plage de sable blanc mais elle est occupé par un hôtel plus haut de gamme, qui par ailleurs semble être à l’abandon sûrement car l n’y a pas de clients en ce moments. Du coup ce n’est pas entretenu et la plage est « encombrée ».

C’est vraiment agréable d’être installés sur notre balcon au dessus de l’eau, la vue est belle, c’est calme, on est bercés par les vagues de jour comme de nuit, c’est un endroit pour se relaxer. Les habitants ont l’air sympas dans l’ensemble mais ils viennent peu vers nous ; certainement habitués à voir un défilé de touristes on les « intéresse » moins ! Notre première journée fut tranquille. Lessive, tour de l’île en promenant et repos devant le paysage. Nous sommes tout de même allés nager avec les tortues. Avec la marée l’eau se retire en milieu de journée et il faut attendre vers 15-16H. La mer est toujours agitée à cette heure là alors ce n’est pas hyper clair, mais c’est quand même super de voir ces grosses bêtes d’1,5m d’aussi près ! Il faut nager doucement, puis s’arrêter de bouger lorsqu’on est tout près et là on peut les admirer tranquillement.

Demain nous avons prévu une excursion à la journée avec Hary (au moins on le fait travailler quand même!). Nous allons sur l’île de Maratua.

Cette île est la seconde à être habitée et parait-il qu’elle est bien plus sauvage, que les paysages sont époustouflants et les fond marins peuplés de gros poissons et tortues. Nous aurions pu aller passer plusieurs jours là bas car il y a quelques hébergements (plus chers et plus rares), mais on a un peu la flemme de bouger à nouveau sans savoir où aller vraiment… La journée ce sera déjà pas mal !

Pour infos les excursions comme celles là pour aller faire du snorkeling ou visiter les îles autour sont en général assez chères et il vaut mieux être au moins quatre pour réduire le coup.

Hary nous a annoncé 1 000 000rp, soit 70€ par bateau pour chaque journée ( et c’est ce que j’avais trouvé comme infos).

En plus de Maratua il y a l’île de Sangalaki où on peut espérer voir les raies Manta, et l’île de Kakaban où il y a un lac d’eau douce rempli de méduses inoffensives. Normalement ils est proposé des tours à la journées pour faire les trois îles, mais c’est surtout accès snorkeling, donc on préfère se focaliser sur l’île qui nous semble intéressante autant sur la terre que dans l’eau. Pour les autres on verra !

Le 10/10 à 9H30

Bon, et bien après l’excursion ratée pour voir les buffles, celle peu réussie du bamboo rafting, nous pouvons ajouter celle à l’île de Maratua !!

Nous sommes partis ce matin à 7H comme prévu. C’est le jeune avec le speed-boat que nous avions pris pour venir sur l’île qui nous emmène . Le bateau est vraiment petit et il y a du vent, nous nous préparons moralement à passer 1H30 à sauter en l’air !

Nous voilà partis, au début c’est raisonnable. Ca tape bien mais on contracte les abdos, on se tient comme on peut et on encaisse . Peu à peu la mer se creuse…. ça tape de plus en plus fort et on commence à se recevoir des seaux d’eau dans la figure…on encaisse toujours mais on commence à se dire que ça va être très dur ! Malheureusement c’est ensuite de pire en pire : le bateau surfe sur la crête des vagues et parfois « tombe » dans les creux, là c’est comme heurter du béton, le pilote manœuvre rapidement son volant pour contrer la puissance de l’eau, mais on voit qu’il a du mal. Par moment il y a de très gros creux et franchement c’est impressionnant ! Ah ok, on comprend pourquoi on porte des gilets de sauvetage ! Le bateau n’est pas tout jeune et je commence à me dire qu’une panne est possible et que si ça se trouve la boussole et le sifflet de survie que j’ai offert « en blague » à mes parents vont nous servir !!

Je perds me derniers espoirs d’arriver à bon port quand le conducteur ralenti, se lève et commence à scruter l’horizon à 360°. Serait-il perdu ce gentil garçon ? Il semble en effet que son sourire ait disparu et que son visage soit bien plus pale… Rmmhh ! Oui il sort une espèce de boussole, et visiblement ça ne l’aide pas beaucoup car après quelques minutes il nous fait signe que la mer est trop mauvaise, qu’il ne voit plus rien et qu’il faut faire demi-tour. Nous sommes déçus mais soulagés car les creux sont de plus en plus grands et avec un petit bateau comme ça c’est vraiment compliqué voire dangereux…

En tout nous avons tout de même du « naviguer » d’1H 30 à se péter le dos et a se brûler les yeux avec le sel et le vent, et tout ça pour rien. Franchement j’avais les boules contre Hary ! Comme s’il ne savait pas qu’avec ce temps là un si petit bateau n’était pas suffisant ! Encore un exemple typique des Indonésiens qui disent toujours « oui » à ce qu’on leur demande ! De retour on s’aperçoit en plus qu’il y a un bateau plus gros amarré et qui porte de nom de sa guesthouse ! Alors pour quoi ne l’a -t il pas utilisé ? Je tente de lui demander en ajoutant que partir avec le petit bateau était dangereux, mais c’est peine perdue, il ne comprend pas ou fait semblant de ne pas comprendre et me dit toujours « oui » à tout.

On verra donc demain si le temps est meilleur………

Le 11/10 à 7H

Hier nous avons traîné mais la journée est quand même passée vite ! Repos sur nos balcons, repas (qui nous occupe pas mal de temps car tout est cuisiné à la demande alors c’est long!) balade dans le village (nous avons encore vu n mariage!).

Nous sommes un peu déçus par le temps car il y a toujours un voile nuageux  (et de fumée!!) qui fait que les couleurs sont plus ternes (ça se voit bien sur les photos!)… C’est dommage on ne voit pas réellement la belle couleur de l’eau.

Nous avons également pris une décision : Sur Derawan il n’y a rien à faire et partir tous les jours en excursion c’est compliqué alors nous allons déménager !

Après quelques recherches nous avons compris qu’ hier matin le problème n’était pas réellement le bateau (même si tout de même il était un peu vieux) ni le temps, mais plutôt l’heure à laquelle nous sommes partis. En effet tout le monde ou presque utilise ces petits engins mais en partant bien plus tard. L’erreur d’Hary aura été de nous laisser décider de l’heure à laquelle nous souhaitions partir sans nous dire que c’était trop dangereux…

Nous avons donc décidé d’aller passer trois nuits sur l’île de Maratua qui à priori est sauvage, paisible, plus grande également il y a pas mal de choses à voir sur place . J’ai un peu cherché sur le net (heureusement que la 3G marche ici!) et il n’y a pas cinquante possibilités là-bas. C’est soit un Resort à 200€ la nuit, soit des chambres chez l’habitant, mais à quatre en cherchant au pif, ça va être difficile.

La dernière option est le « Maratua Gueshouse » qui a été ouvert en 2013 et qui offre un logement intermédiaire. C’est plus cher qu’ici mais on a pas trop le choix… 40€ la nuit pour des bungalow individuels à l’orée de la jungle et en face de la plage. Ca a l’air très bien. Nous avons fait nos comptes et nous sommes « biens » alors on y va!

Restait à savoir si il y avait des places car ils ont peu de chambres. Heureusement ils répondent rapidement aux email, et oui ils ont deux bungalows ! Ils nous ont même arrangé le transport (1 000 000= 70€ pour 4) et nous avons pu payer par paypal ce qui nous arrange car notre cash diminue et il n’y a pas de distributeur ou de bureau de change dans les îles.

Départ programmé à 10H, espérons que cette fois on y arrive;-)

Le 11/10 à 18H

Nous voilà enfin arrivés au Paradis mais ce fut laborieux…. La mer n’était pas calme du coup le bateau n’est arrivé qu’à midi. Nous partons, confiants, mais très vite nous sortons du lagon et la mer se creuse… Notre chauffeur va moins vite que celui d’hier alors c’est supportable, nous gardons espoir ; au bout de 15mn il se retourne et nous fait signe qu’il vaut mieux faire demi-tour ! Noooooon!Il nous dit qu’il faut attendre un peu et que le vent devrait baisser. Ok. Vers 13H15 nous repartons enfin, mais franchement je n’y crois plus beaucoup ! La mer était calme par endroit, et bien creusée à d’autres, notre driver a réussi à négocier tout ça et à nous amener à bon port ! Lorsque nous approchons de l’île nous découvrons une silhouette qui révèle la présence de beaucoup de végétation, et d’une belle et longue plage de sable blanc. Du côté par lequel nous arrivons nous avons l’impression d’accoster sur une île déserte ! La chose chose que nous apercevons est un restaurant en bois qui semble suspendu en haut d’une petite falaise.

Magnifique ! Nous sommes accueillis par Jun un homme sympathique et souriant qui nous mène à nos chambres et nous explique ce qu’il y a à faire où plonger etc (pour une fois des explications, ça change!!). Les bungalows en bois sont dispersés à l’orée de la jungle, c’est très « nature » très calme, nous adorons ! La mer est à 100m et il y a un ponton pour descendre direct dans l’eau, c’est clair et on y voit des tortues, tout est parfait !

Nous sommes contents d’être là mais déçu de ne pas être venu direct ici. Franchement pour moi il n’y a que peu d’intérêt à s’arrêter plus d’un jour à Derawan. Le seul avantage là-bas est qu’il y a plus de touristes et qu’ainsi il est plus simple de trouver de bon prix pour les excursions plongées.

A Maratua tout est plus cher car l’île est isolée mais vraiment ce n’est pas énorme non plus et ça vaut le coup à 100%, ici on a l’impression d’être sur une île déserte !

Quand on pense que nous avions à la base six journées entières, puis qu’une nous a été enlevée à cause du vol annulé, puis trois ont passé en un clin d’oeil à ne rien faire si ce n’est espérer un bateau, ça fait râler. Au final nous auront seulement deux vraies journées pour faire des choses « intéressantes » et être vraiment posés. Pffffffffffffffff

Le 12/10 à 15H30

Ce matin Antony et moi sommes partis tôt en scooter pour explorer l’île (il n’y en avait qu’un de dispo, mes parents le prendront peut être demain).

Maratua qui est en fait un atoll en forme de boomerang possède une route de 18 km à travers la jungle (chaotique et parfois juste un chemin , mes fesses ont souffert le martyr!).

Nous avons traversé des villages et avons retrouvé les « hallo mister » et les sourires qui commençaient à nous manquer ! Nous avons même été à nouveau invités à un mariage ! Dès que nous nous sommes approchés les gens ont commencé à dire « Makan ! » en désignant une table pleine d’assiettes ! Ils ont une façon toujours énergique de le dire qui ressemble plus à un ordre qu’à une invitation, alors ok, « makan », nous avons pris une assiette et nous sommes assis avec eux (ça tombait bien on commençait à avoir faim et pas un warung à l’horizon!). Ils étaient ravis, et ça nous a permis de nous ravitailler !

A part ça la visite de l’île est sympa, ça permet de voir quelques jolis paysages (malheureusement les photos ne sont pas terribles, toujours à cause du voile de fumée qui ternie les couleurs)

Par exemple nous sommes allés à un lac (il y en a 3 mais c’est le seul qui est indiqué), et j’ai pris quelques clichés sympas du lagon du haut d’un embarcadère. Le niveau de l’eau avait baissé et l’eau cristalline et turquoise permettait d’admirer coraux et tortues ; superbe ! Pour finir nous sommes allés nous baigner devant le « Resort » (c’était désert, nous en avons profité pour occuper deux chaises longues). Ca faisait comme une piscine et on voyait plein de poissons, nous nous sommes bien rafraîchis et reposés car la route et la chaleur nous avaient mis KO.

Mes parents quant à eux on fait du snorkeling devant la guesthouse et ont vu de très gros poissons!

D’ici une heure ou deux j’irai faire quelques photos dès que le niveau de la mer sera remonté….

Cette île est vraiment paisible et agréable. Quant à notre hébergement il est top. Malheureusement un aéroport est en construction alors ça sera bien plus simple de venir et ça risque bientôt d’être un peu plus « agité ».

Ah ! au fait j’ai rencontré un varan dans la salle de bain ! Pas gros (une cinquantaine de centimètres) mais ça surprend ; heureusement il a eu encore plus peur que moi et s’est enfui 😉 )


Le 13/10 à 18H

Aujourd’hui nous sommes partis en bateau à la journée faire du norkeling. C’est plus cher d’ici que de Derawan : le bateau nous a coûté 1 500 000rp soit 25€/pers. Pour une journée entière comme nous avons passée ça vaut l’investissement !

Nous sommes allés d’abord à l’île Sangalaki où nous avons vu des Mantas !! C’était moins facile que l’année dernière à Bali car elles se sauvaient mais on en a vu plusieurs, et c’était toujours aussi beau… Par contre dans l’eau il y des micro méduses (les Mantas les mangent), ça ne pique pas très fort, mais c’est très désagréable. On s’est tous fait piquer, mais alors moi elles m’ont adorée, j’ai le corps criblé de points rouges !! J’ai du faire ensuite une réaction allergique car dans la nuit ces petits points rouges se sont transformés en boutons qui sont similaires à ceux des moustiques… Peut-être plus de 200 ou 300 cloques (et je n’exagère pas j’en ai compté une cinquantaine juste sur la main et l’avant bras droits!)…  j’aurais du me baigner habillée !!!)

Toujours à Sangalaki nous sommes allés sur la plage, paysage paradisiaque, encore mieux que Maratua. Le soleil nous a honoré de sa présence pour quelques photos (moins de fumée?) superbe !

Ensuite nous sommes allés à Kakaban faire du snorkeling sur un tombant où nous avons vu des poissons de belle taille et une tortue. Sur cette île nous sommes aussi allés nager dans la lac de méduses inoffensives ; marrant !

Pour finir nous sommes retournés à Maratua non loin de là où hier nous avons photographié les tortues depuis le ponton. Là nous en avons vu peut-être une dizaine ! C’est différent de les voir comme ça en pleine mer, car elles apparaissent comme par magie du grand bleu et on reste scotchés, surtout quand elles restent là un moment à « voler » devant nous ! J’ai quelques photos pas terribles et de jolis film car cette année on a tenté le tout pour le tout et utilisé notre caméscope étanche ; Il a survécu !! (L’année dernière on n’avait pas osé de peur qu’il ne se noie étant donné qu’on l’a acheté d’occasion et qu’il a quelques années…). Pour finir baignade devant le Resort « Paradise » comme hier.


Bref une super journée ! Ca fait du bien, surtout que demain nous devons partir vers l’aéroport de Berau. Cela veut dire bateau vers Derawan, puis vers Tanjung Batu , ensuite voiture vers un petit hôtel où nous passerons la nuit, et le lendemain mes parents ont leur vol pour la France et nous pour Bali (encore 3 vols pfff) !!

A Bali, ce sera une semaine de vacances totales, ce qui veut dire, pas de boulot, pas de site, relâche à fond !! Bon… ok, quelques photos sur Facebook quand même;-)

Vous aurez donc de mes nouvelles simplement pour un petit bilan du voyage.

Ensuite… « Hasta la vista amigos ! »;-)

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